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FEMMES DU MONDE
AFRIQUE

 
TUNISIE
 

LATELEC Accord signé  LATELEC Accord signé 

 
La Comité  de soutien LATELEC – FOUCHANA nous a transmis les informations  sur la situation ce Mardi 15 juillet  en début d’a- m
 
L'accord a été signé par les quatre ouvrières, l'UGTT et la direction.

Les bases de cet accord sont :
 
·        La réintégration dans l'entreprise de deux ouvrières (dont une des grévistes de la faim),
·        Le  maintien du licenciement des deux déléguées UGTT (dont une des grévistes de la faim), mais avec des indemnités nettement améliorées. 
 
La grève de la faim a cessé immédiatement après la signature. 

Une conférence de presse est prévue à une date qui sera annoncée ultérieurement.
 
 
Nous disons bravo aux ouvrières  de LATELEC, à leur ténacité, à leur solidarité  car les débrayages se sont multiplié pour soutenir les grévistes de la faim !

Soutien aux ouvrières tunisiennes en grève de la faim
contre leur licenciement par une multinationale française
 
Rassemblement de soutien aux grévistes de la faim et aux ouvrières en lutte devant le siège du syndicat patronal de la métallurgie,
Jeudi 10 juillet, à partir de 18h30
56 avenue de Wagram (métro Ternes)

Parmi les nombreuses interventions lors du rassemblement,
celle d'Ana Azaria, présidente d'Egalité ainsi que celles des représentant du Front populaire de Tunisie et du CNDF

  
En Tunisie, deux ouvrières de SEA Latelec-Fouchana sont en grève de la faim depuis le jeudi 19 juin, soit dix-huit jours au 6 juillet. L'une d'entre elle, la déléguée UGTT Sonia Jebali, est aujourd'hui sous la menace de séquelles physiques irréversibles.
En privant de travail ces ouvrières, la direction de l'entreprise espère pouvoir imposer ses quatre volontés à un personnel combatif, composé de 80 % de femmes, et qui exige le respect du droit du travail tunisien.
En effet, les ouvrières s’étaient organisées en constituant un syndicat UGTT qui est apparu au grand jour après la chute du dictateur, et qui a permis d’obtenir des avancées pour les droits des travailleurs et travailleuses. La direction a donc décidé de détruire le syndicat UGTT
Dans les derniers 18 mois, la direction n'avait pas hésité pour cela à pratiquer un chantage à la fermeture de l'usine en transférant pendant plusieurs mois en France une partie des activités. Cette politique s'était accompagnée du non-renouvellement du contrat d'environ 200 ouvrières en CDD ainsi que de 10 procédures de licenciement, notamment contre les deux principales déléguées UGTT.
En mars 2014, grâce aux mobilisations, le droit de revenir travailler dans l'usine a été obtenu pour six salarié-e-s. Pour obtenir la réintégration des quatre autres, deux d'entre elles ont entamé une grève de la faim le 19 juin.
Depuis 10 jours, des débrayages de plus en plus massifs ont eu lieu dans l'usine pour soutenir les grévistes de la faim. Dans la foulée, les ouvrières ont démarré, le 2 juillet, une grève reconductible suivie à 80%. Un appel au salarié-e-s de Latelec-Fouchana à faire grève pour réclamer la réintégration des quatre salariés a été lancé par L'Union régionale UGTT de Ben Arous
 
Un mouvement de solidarité se développe, notamment en Tunisie au sein du monde associatif (ATFD, AFTURD, LTDH, UGET, UDC, FTDES, etc.), à Paris, ainsi qu'à Toulouse où se situe le siège du groupe Latécoère-Latelec.
Latelec a les moyens de satisfaire les revendications de ces salarié-e-s payé-e-s autour de 150 euros par mois ! C'est en effet la filiale de la multinationale française Latécoère qui fournit des équipements aux plus grandes compagnies de l’aéronautique comme Airbus et Dassault.
Il est plus que temps que la direction de Latécoère-Latelec accepte enfin la réintégration des quatre salarié-e-s licenciées !

Message de soutien aux grévistes de la faim
 

Solidarité avec les ouvrières licenciées de l'entreprise LATELEC de Tunisie.

Signez la pétition
Attetion, il faut remplir la pétition et l'envoyer dans le corps du mail à l'adresse suivante :
Les délais sont courts : les pétitions doivent parvenir au plus tard le mardi 17 au matin.
 
Egalité a rencontré les ouvrières de Latelec licenciées.
Lisez notre article dans le dernier numéro de notre journal : "Les ouvrières en lutte traversent les frontières pour nouer des liens de solidarité"


MALI
Le conflit dure, les femmes et le peuple continuent d’en pâtir
 
 
Sur décision du Président Hollande, les troupes françaises sont entrées au Mali au mois de janvier. L’opération devait être « limitée », l’objectif annoncé était de freiner l’avancée des groupes armés islamistes et de mettre fin à la guerre civile. A l’époque, nous dénoncions cette intervention comme celle « d’une puissance impérialiste en quête de domination et de pillage des richesses » dans notre communiqué intitulé : « Non à l’intervention militaire au Mali !  C’est une guerre de domination, ce n’est pas une guerre de libération, ni pour les femmes ni pour le peuple du Mali. »
 
Nous sommes six mois après, et rien n’est réglé ; les combats se poursuivent dans le Nord. Et malgré un début de retrait de troupes, l’armée française s’est installée au Mali ! Pour autant, François Hollande vient de se voir décerner le prix Houphouët- Boigny pour la recherche de la paix, au siège de l’UNESCO… !
 
        Une situation toujours tendue et compliquée, et une population qui subit

        Les élections prévues : une mascarade de démocratie commanditée par l’impérialisme

Lisez l'article d'Egalité 68 :
"Le conflit dure..."


Mali : le conflit s'installe
Une guerre pour les intérêts impérialistes

et pour la France en particulier

 

Nous avons dénoncé cette intervention (voir position plus bas sur le site) en mettant l'accent sur sa nature : " Il s'agit bel et bien de l'intervention d'une puissance impérialiste en quête de domination et de pillage de richesses ". L'armée française, même si elle réduit son dispositif, y est installée pour longtemps.


L'inquiétude de la population malienne grandit. La situation est confuse. Nous donnons la parole à des militantes et amies maliennes qui partagent nos craintes.
 

Téléchargez l'article et les témoignages
 



Troupes françaises hors d’Afrique
Non à l’intervention militaire au Mali !
C’est une guerre de domination, ce n’est pas une guerre de libération,
ni pour les femmes ni pour le peuple malien.
 
Les images qui nous sont montrées sont celles d’une population qui vit l’intervention des troupes françaises comme un soulagement… Ne nous y trompons pas ! Même si nous pouvons comprendre les attentes de ces gens qui subissent  les conditions invivables imposées par les groupes armés islamistes, ce soulagement est de bien courte durée ! Pour la population, prise en étau entre groupes extrémistes et troupes d’intervention, c’est le prix fort qu’elle va payer : destructions des maisons et villages, famine, exode, avec le lot de « morts civiles » qui vont avec. Déjà plus de 300 000 maliens sont partis pour fuir la guerre, 15 jours seulement après le début de l’intervention militaire française. Ils ont quitté leur terre et s’entassent dans des camps de fortune installés dans les pays limitrophes ; ce qui les y attend : la pénurie et son lot d’épidémies…
 
Cette guerre est l’occasion pour l’impérialisme français de renforcer sa présence en Afrique !
 
Que le discours pour justifier cette intervention, « lutter contre les groupes armés islamistes », ne nous empêche pas de voir la véritable nature de cette guerre. Il s’agit bel et bien de l’intervention d’une puissance impérialiste en quête de domination et de pillage de richesses.
Le Mali est un pays au sous-sol riche : de l’or, valeur refuge en temps de crise, de l’uranium, si nécessaire pour les centrales nucléaires, ainsi que du pétrole. L’exploitation de ces richesses profite aux firmes multinationales ; ce n’est pas la population qui en bénéficie, elle dont 44% vit sous le seuil de pauvreté. C’est cette même pauvreté qui amène les gens à fuir leur pays pour trouver refuge en France, à la recherche d’une vie plus sûre et meilleure.
 
Le Mali est un pays qui connaît une situation politique à rebondissements. Coup d’Etat en mars dernier, pressions des pays de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) exerçant un embargo économique, et ce en collaboration avec la communauté internationale, dont la France. Dans toute cette région, c’est cette situation conjuguant pauvreté et grande instabilité qui est en grande partie à l’origine de la progression des groupes armés islamistes : ils ont pu s’installer, se développer, et ont eu tout loisir de se doter d’armes puissantes, grâce aux arsenaux transférés sans problèmes de la Lybie vers le Mali après l’intervention militaire de l’Otan en Lybie ; et la France y a participé activement, contribuant ainsi à faire de la région du Sahel une véritable poudrière.
Après avoir participé grandement à affaiblir l’État malien et à déstabiliser la région, la France se pose aujourd’hui en « sauveur » … ? Quel cynisme ! La France impérialiste, ancienne puissance coloniale, n’est entrée en conflit que pour défendre ses intérêts économiques et de domination du continent africain !
 
 
Sous couvert de défense des droits des femmes : une guerre de domination !
 
Les exactions des islamistes contre les femmes maliennes ont été médiatisées pour justifier cette guerre. Nous dénonçons fermement cette nouvelle opération de récupération qui utilise la souffrance des femmes pour justifier une intervention militaire. Privées de tous les droits par les islamistes, leur situation va se dégrader avec la guerre et l’instabilité qui s’installent.
Dans toutes les guerres, et le Mali ne sera pas une exception, les femmes sont particulièrement touchées du fait des viols, des mutilations, des déplacements forcés, des séparations, des problèmes de santé ; elles sont amenées à accoucher sur les routes ou sous les tentes. Tout en prenant en charge les enfants, elles assument aussi les personnes âgées très vulnérables lors des conflits.
En situation de guerre, les femmes ne peuvent pas défendre leur propre condition. Elles se consacrent d’abord à lutter pour survivre et faire survivre leurs familles. Elles deviennent dépendantes de l’aide humanitaire… Avancent-elles ainsi vers leur émancipation ? NON !
Nous avons l’exemple tout récent de l’Afghanistan. Ce conflit a été engagé par les forces de l’OTAN justement pour « défendre les droits des femmes afghanes ».  12 ans après, le pays a été dévasté par la guerre. La situation des femmes n’y a pas changé ; bien au contraire, elle a empiré ! Et les Talibans se sont renforcés à tel point qu’ils sont sur le chemin du retour au gouvernement !
Non, décidément non ! Une armée impérialiste, expression même de la domination du plus fort sur le plus faible, ne peut pas défendre les droits des femmes !
 
Le sort des femmes maliennes ne peut pas dépendre de l’intervention d’une puissance étrangère, quelle qu’elle soit,  car celle-ci défend toujours ses propres intérêts. Le mouvement pour leur libération ne peut venir que de l’intérieur du pays. Il ne peut être imposé de l’étranger par une force militaire, et à coup de bombes. C’est aux femmes elles-mêmes de mener la lutte pour leur émancipation. D’ailleurs, au Mali, des voix de femmes s’élèvent pour le dire. Ce n’est pas leur voix qui est retransmise dans nos médias.
Mais dans ce combat,  elles pourront compter sur toute notre solidarité.
 
Nous réclamons l’arrêt immédiat de cette intervention !
Ceux qui sont dans la course pour dominer le monde ne peuvent pas défendre la cause des opprimés !
 
Comité National
25 janvier 2013



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Le N°100 est paru
 
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