Nous contacterLes rencontres d'EgalitéCAGNOTTE SOLIDAIRE Notre association, Femmes Egalité met à l’honneur les femmes des milieux populaires, les « Invisibles », travailleuses essentielles à la société et les femmes des quartiers.
Comme de nombreuses associations, nous fonctionnons avec des moyens financiers réduits, d’autant plus que la hausse des prix les grignote régulièrement.
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Soutien pour continuer à faire vivre notre local, nous y organisons des rencontres, des activités et des actions pour les droits des femmes des milieux populaires : accueil, information, aide aux démarches administratives en particulier pour les femmes
migrantes, confection de pancartes, banderoles, badges, ateliers de peinture, d’écriture...
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Les Femmes de chambre, l'UD CGT 92, FEMMES ÉGALITÉ, des militant.es de la CGT 92, devant le commissariat de Rueil : deux camarades, travailleurs en grève du Campanile 1ere classe, sont en Garde à Vue pour avoir manifester devant l’hôtel et sont inculpés pour agression sonore ! La grève dure depuis le 19 août. Non à la répression syndicale et à l’entrave du droit de grève ! Oui à la solidarité ! PHOTOS
Après plus de 5 heures de Garde à Vue Baba et Djaffar sont sortis : ils sont relaxés !! Merci à toutes et tous pour votre soutien ! La grève continue à l’hôtel 1ere classe du Pont du Suresnes ! Palestine : imposons le cessez-le-feu, sanctions contre Israël Liban, arrêtons l’engrenage de la guerre28 SEPTEMBRE POUR LA DEFENSE DE L’IVG VIGILANCE ET DETERMINATION Nous étions plusieurs centaines à défiler ce 28 octobre de Port Royal à l’Hôpital Salpetrière à Paris à l’occasion de la Journée internationale pour le droit à l’avortement pour l'appel du collectif "Avortement en Europe, les femmes décident", dont Femmes Egalité fait partie. Au début de la manifestation un communiqué du collectif a été lu : "Les conditions dans lesquelles s'exerce "cette liberté" pourraient toujours être revues à la baisse" "Rien ne garantit les moyens humains et matériels, la double clause de conscience du personnel médical existe toujours", déplore-t-il. Le collectif réclame l'accès à l'IVG "sur tous les territoires", la "garantie pour toutes du choix des méthodes"; (chirurgicale ou médicamenteuse), l'effectivité des séances d'éducation à la vie affective et sexuelle en milieu scolaire et des mesures contre les "activistes anti-IVG" qui "propagent de fausses informations" sur internet. Puis associations féministes, syndicats, organisations politiques ont défilé ensemble. Un climat de vigilance et de détermination a traversé le cortège pour défendre ce droit fondamental pour les femmes et pour obtenir les moyens nécessaires pour l’exercer pleinement. Nos pancartes et mots d’ordres exigeant des moyens et le respect de ce doit pour toutes les femmes avec ou sans papiers, dénonçant les menaces de suppression de l’AME (aide médicale d’Etat) ont rencontré beaucoup d’intérêt, Les militantes de Femmes Egalité étaient bien présentes avec les pancartes et mots d’ordre de l’organisation ont eu des nombreuses manifestations de soutien. Plusieurs rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes du Pays. A Lyon Femmes Egalité a aussi marqué sa participation au rassemblement organisé par le Collectif Droits des Femmes 69 où des dizaines de personnes ont répondu à l’appel ; les porte- paroles ont insisté “pour que nos services publics, nos centres d'IVG ne soient pas privatisés et transformés en centres commerciaux et hôtel de luxe comme c'est le cas de l'Hôtel-Dieu” à Lyon il y a quelques années.
Le choix du premier ministre : quel mépris ! La colère renforce notre détermination à lutter
Femmes Egalité, s’est mobilisée avec les femmes des milieux populaires, depuis l’élection d’E. Macron, pour combattre sa politique anti populaire, de plus en plus réactionnaire. Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, nous nous sommes mobilisées pour dénoncer la situation politique grave dont E. Macron est le seul responsable. A l’occasion des élections législatives de juin-juillet, Femmes Egalité a été active pour barrer la route à l'extrême droite et à la réaction, en appelant à voter pour le Nouveau Front Populaire. Le peuple français s'est mobilisé largement, pour sanctionner la politique d’E. Macron et son gouvernement et pour dire Non à l'extrême droite.
Pendant de longues semaines d’attente et de mises en scène de « consultations », nous nous retrouvons aujourd’hui avec Michel Barnier comme premier ministre. Un homme de droite (sorti du sérail des LR, force politique arrivée en dernière position le 7 juillet, avec 5,4 % des suffrages exprimés et seulement 10% des sièges à l’Assemblée nationale. Un premier ministre désigné par E. Macron, avec le soutien du RN, devenu sa béquille pour valider son choix.
Sa trajectoire, comme ministre de J. Chirac et N. Sarkozy, député, sénateur, commissaire européen, candidat aux primaires des LR pour les élections présidentielles de 2022, nous met déjà en alerte, sur son « savoir-faire » et ses idées réactionnaires. N’oublions pas que pendant les législatives, il a refusé de faire barrage à l’extrême droite. M. Barnier, en 2022, souhaitait « encourager le travail et le mérite, au détriment de l’assistanat », partisan de la retraite à 65 ans et de la suppression de l'Aide médicale de l'État (AME, permettant l'accès aux soins des étrangers sans papiers), ayant des positions très dures en matière d’immigration : il a soutenu toutes les lois xénophobes sur l’immigration. Michel Barnier a voté contre la dépénalisation de l’homosexualité en 1981. En 1982, il votait contre le remboursement de l'IVG par la sécurité sociale, contre le fait que « toute femme a le droit de demander à un médecin l'interruption de sa grossesse sans avoir à invoquer une situation de détresse », et pour l'interdiction du remboursement de l'IVG par les mutuelles. En 1990, il a aussi voté contre la Loi Évin « relatif à la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme ».
Nous avons face à nous un premier ministre réactionnaire qui va poursuivre « quoi qu’il en coûte » la politique néolibérale, antisociale, anti-immigré.es... qui va aggraver encore les difficultés des travailleuses, des femmes des quartiers populaires. Les orientations politiques sont déjà tracées, les décrets d’application des réformes antipopulaires, comme la réforme de l’assurance chômage et la loi Darmanin, sont déjà publiés ou simplement gelés, les diminutions des dépenses sociales du budget sont déjà prévues. Le processus de recolonisation de la Kanaky devrait reprendre, la répression du peuple Kanak a continué à se renforcer et l’augmentation du budget de l’armement est déjà actée.
Le choix de Barnier est à l’opposé du message des urnes du deuxième tour des élections législatives qui a clairement mis en avant un rejet de la politique d’E. Macron et une opposition massive au RN.
Quel mépris ! La colère nous envahit. Colère qui va renforcer notre détermination à lutter. La rue, les grèves, les actions nous attendent pour combattre toute cette politique qui est purement et simplement au service des plus riches et des grands patrons et patronnes. La rentrée sociale sera de combat et de solidarités, pour arracher l’augmentation des salaires et des pensions, des moyens pour la santé, le logement, l’école, pour tous nos services publics. Pour imposer par la lutte la régularisation des travailleuses et travailleurs sans papiers, de tous les migrant.es
Soyons plus nombreuses et nombreux au rendez-vous !
Paris le 07 septembre 2024
Organisation de Femmes Egalité Pour l’émancipation et le progrès social femmesegalite@yahoo.com www.femmes-egalite.org
FLYER Photos« La lutte continue ! » « So-so solidarité » scandaient les femmes de chambres du Campanile et Première Classe de Suresnes en grève
Depuis le 19 août, elles sont 11, les femmes de chambre de l’hôtel Campanile et Première Classe de Suresnes qui sont en grève pour : - L’augmentation des salaires de base indexée sur l’inflation. - L’instauration d’une prime exceptionnelle pour le pouvoir d’achat. - L’arrêt du management agressif à coup de procédures disciplinaires infondées. - La réintégration immédiate de MAGASSA injustement licenciée. A l’appel de leur syndicat Cgr HPE (Hôtels de prestige et économiques), un rassemblement festif pour les soutenir a été organisé mardi 27 aout. Ça a été une opération surprise bien réussie ! Femmes Egalité était de la partie. Une vingtaine de personnes étaient rassemblée autour des 11 femmes de chambre qui tiennent un piquet de grève tous les jours de 8h00 à 18h00. "Louvre-Hotels voyou, Campanile complice" résonnait dans le méga. Rassemblement festif en musique avec des interventions; la prise de parole de Femmes Égalité a été très applaudie. Puis, place au repas traditionnel, le « tiep » préparé par les femmes grévistes. Elles ont ensuite dansé au rythme des tambours . A l'heure où l'autorisation s'achevait la direction avec la RH et Responsable régional s'est montrée craintive face à la détermination des femmes et à la solidarité qui se forme autour d'elles. En attendant les propositions de la direction, la grève continue et Femmes Égalité soutient le courage de ces femmes en lutte pour améliorer leurs conditions de vie et pour revoir réintégrer la camarade licenciée injustement. La caisse de grève commence à se remplir !
Téléchargez l'APPEL- Communiqué de Femmes Egalité -
2ème tour des élections législatives, On respire mieux ! Reprenons des forcespour continuer la lutte
Refus massif du RN, le NFP en tête affiche les attentes de justice sociale Le 7 juillet, le « Rassemblement national » a été repoussé à la 3ème place, derrière « Ensemble » et le « Nouveau Front Populaire » (NFP), après avoir prétendu avoir la majorité absolue. Oui, le RN, l’extrême droite, on n’en veut pas et on les combat ! Cependant, il ne faut pas oublier qu’ils progressent, pas seulement à l’Assemblée nationale (AN) avec beaucoup des députés (143 au lieu de 88 en 2022) mais aussi leur implantation se renforce dans de très nombreuses circonscriptions. Si le refus de l’extrême droite a été massif, la lutte contre le racisme, la xénophobie, le discours de haine ne connaît pas de répit, nous ne devons pas baisser la garde.
La mobilisation pour faire barrage au RN a été forte, les campagnes pour démonter ses mensonges, démasquer son programme, y ont grandement contribué. Les manifestations, meetings contre l’extrême droite, organisés par l’intersyndicale, les associations démocratiques, féministes, la presse indépendante, les artistes, auxquels Femmes Egalité s’est associé, ont participé à renforcer l’élan militant pour expliquer, entrainer et faire voter « Non au RN » et pour les candidats du NFP. Nous sommes aussi parties en campagne : envoi massif de nos communiqués, piqueniques de fin d’année, « Rencontres mensuelles de femmes Egalité » des comités dans les cités populaires, centrées sur la situation ont entrainé chaque fois plus de femmes.
L’arrivée en tête de NFP (182 sièges) a été la très bonne surprise de ces élections. Elle ne représente pas seulement le refus de la xénophobie, du racisme, de la discrimination mais aussi l’immense exigence de justice sociale et le rejet de la politique néolibérale. Avec le vote NFP le camp progressiste a marqué un point. Le NFP a intégré dans son programme de nombreuses attentes du mouvement social. Exigences pour lesquelles nous nous sommes battues.
Le désaveu d’E. Macron s’est amplifié. Le NON à sa politique, à son mépris pour les milieux populaires, à la gravité de la situation qu’il a créée avec la dissolution de l’AN, a été clair et net. Si les macronistes limitent les dégâts, c’est grâce au désistement des candidats du NFP pour le 2ème tour, destiné à faire barrage au RN, toutefois ils perdent beaucoup de sièges (168 au lieu de 245)
Lutte et travail de terrain pour organiser et mobiliser sont à l’ordre du jour :
Augmentation des salaires, notamment du Smic, salaire omniprésent des travailleuses des métiers féminisés et Augmentation des pensions
Abrogation de la réforme des retraites
Abandon de la réforme de l’assurance chômage
Abrogation des lois Kasbarian
Des moyens pour les services publics, à commencer par la santé et l’école
Des moyens pour lutter contre les violences faites aux femmes
Ce sont les exigences d’urgence du mouvement social et nous continuerons à nous bagarrer pour les imposer
Les menaces contre les femmes migrantes, les travailleuses sans papiers pèsent toujours. Nous continuerons à nous mobiliser pour exiger leur régularisation et pour le rdv en préfecture, nous continuons à exiger l’abrogation de la loi immigration de Darmanin. Il est impératif de s’organiser pour se défendre, lutter et créer le rapport de force nécessaire pour imposer nos revendications.
Paris le 10 juillet 2024
Organisation de Femmes Egalité Pour l’émancipation et le progrès social
- Communiqué de Femmes Egalité - 7 juillet Qu’aucune voix ne manque au camp du peuple !
Les résultats du 1er tour des élections législatives montrent un taux de participation en nette progression face à l’enjeu de la situation. Ils confirment et amplifient le désaveu d’E. Macron, de ses ministres, ses députés, de toutes celles et ceux qui ont mis en place sa politique 7 années durant, qui n’ont fait qu’aggraver brutalement la situation des femmes des milieux populaires dont nous faisons partie et avec lesquelles nous nous mobilisons. Le vote de rejet n’a jamais été aussi fort.
Le RN est arrivé en tête avec 33,1% des voix, 39 élu.es dès le premier tour, 10,6 millions de voix. Son implantation se renforce de consultations en consultations électorales et représente un grand danger pour les droits des femmes, les jeunes, les droits des travailleuses avec ou sans papiers, les femmes des quartiers populaires, pour nos droits démocratiques. Le RN utilise depuis des années la colère populaire et divise en utilisant aujourd’hui des moyens supplémentaires.
Le Nouveau Front populaire arrive en 2ème position avec 28 % des voix et 32 député.es élu.es dès le premier tour. Malgré une campagne éclair de 3 semaines, la mobilisation pour voter NFP a été importante, notamment dans les quartiers populaires. Pour faire barrage au RN nous avons appelé à voter le 30 juin pour les candidatures unitaires du « Nouveau Front Populaire », la seule coalition progressiste qui peut freiner l’avancée de l’extrême droite. Pour le 7 juillet, nous appelons aussi à voter pour les candidat.es du NFP, à mobiliser autour de nous pour qu’aucune voix ne manque, à aller aux urnes dimanche prochain pour confirmer notre choix.
En revanche nous ne pouvons pas donner nos voix aux candidats macronistes, ni à ceux de droite. Les Darmanin, Borne, Kasbarian, Attal... ne sont que quelques exemples de noms ayant déclenché des combats emblématiques auxquels nous avons participé. Nous nous sommes battues contre la loi immigration, la loi de séparatisme, la réforme des retraites imposée par le 49,3, les réformes à répétitions de l’assurance chômage et du logement, le choc des savoirs, autant de lois et de réformes déclarant la guerre aux pauvres, aux milieux modestes, aux immigré.es, aux sans-papiers. Comment donner nos voix à celles et ceux qui ont concocté et voté ces lois et proposé d’autres projets toujours plus réactionnaires s’inspirant parfois des idées développées par le RN ? A aucun moment, il n’y a eu de leur part, à commencer par E. Macron, une reconnaissance quelconque de leur immense responsabilité dans la dangereuse avancée de l’extrême droite. Ils n’ont pas été des remparts, bien au contraire, ils ont été des « boulevards » sur lesquels l’extrême droite s’est précipitée et développée.
Nous réaffirmons notre engagement à défendre fermement les intérêts et les aspirations des femmes des milieux populaires, des travailleuses des métiers féminisés, des travailleuses sans papiers, des femmes refugiées, des chômeuses, des retraitées.
Dans la rue, dans l’action, dans le mouvement social, redoublons notre mobilisation. Le RN on n’en veut pas, l’extrême droite en n’en veut pas, la réaction on n’en veut pas, on les combat !
Paris, le 3 juillet 2024
Organisation de Femmes Egalité Pour l’émancipation et le progrès social
Suite à l’irresponsable dissolution de l’Assemblée nationale, la possibilité que l’extrême droite arrive au pouvoir est désormais bien réelle.
Nous savons qu’elle a pour obsession en priorité de venir casser les droits et libertés d’une immense partie de la population : les femmes, les personnes racisées, handicapées, trans et LGBTQIA+, les personnes migrantes, les filles et les enfants. Nous savons aussi qu’elle s’attaquera de front à tout le mouvement social.
L’extrême droite au pouvoir, nous le savons, signerait la fin d’une certaine conception de la démocratie, de l’État de droit, et de nombreuses libertés, déjà bien rognées ces dernières années.
Le 23 juin prochain nous sonnerons les alertes féministes.
SAMEDI 18 MAI MANIFESTATION 76 ANS APRES LA NAKBAH
Samedi 18 mai nous étions encore des milliers dans les rues de Paris pour appeler au cessez le feu immédiat et permanent en Palestine.
L'arrêt de toute coopération militaire avec Israël et la
suspension des accords de coopération scientifique, culturel, économique.
Associations, syndicats, organisations politiques ont une nouvelle fois défilé et continueront tant qu'il le faudra.
La mobilisation ne s'arrête pas. Alors que le procureur de la Cour pénale Internationale requiert l'émission d'un mandat d'arrêt international contre B.Netanyahou, il faut continuer à maintenir la pression pour que toutes les coopérations avec L’État d'Israël prennent fin.
7 mai, 9 mai...la SOLIDARITE avec le peuple palestinien ne baisse pas les bras !
Nous étions nombreuses et nombreux sur la place de la République pour dénoncer fermement les nouveaux bombardements de l’Etat d’Israël contre le peuple palestinien massé à Rafah ! Plus d’un millions des Palestiniens dont 600 000 enfants entassés à Rafah sont en situation d’urgence absolue. Israël à bloqué l’aide humanitaire et menace d’une nouvelle offensive d’ampleur. Les prises de parole se sont succédées, les jeunes étudiant.es. qui occupent les facs étaient très mobilisé.es,
L’exigence unanime de toutes et de tous : « CESSEZ LE FEU IMMEDIAT »
Tout le monde uni pour dire : « CE N’EST PAS UNE GUERRE C’EST UN GENOCIDE »
Dénonciation aussi unanime de : la répression pour étouffer les voix de celles et ceux qui dénoncent le génocide ; l’hypocrisie des chefs d’Etats qui dénoncent du « bout des lèvres » les atrocités commises par Israël sans prendre de mesures pour l’arrêter. « ISRAËL ASSASIN, MACRON COMPLICE », retentissait. STOP Livraison des armes, suspension SUSPENSION des coopérations : scientifique, culturelle, commerciale... CARREFOUR BOYCOT
PROCHAIN RENDEZ-VOUS
Samedi 18 mai Dimanche 02 juin Manifestations à l’occasion du départ de Nanterre 76ème anniversaire de la Nakba, de la Péniche des artistes à Paris 14H place de la République GAZA SUR SEINE
1° MAI Combatif : Amplifions les Luttes et la Solidarité
Malgré le temps maussade, toutes les annonces de pluie et tempête, la fermeture des stations de métro, l’important dispositif de CRS pour intimider, nous étions des milliers à défiler le premier mai à Paris, 50 000 selon la CGT et 200 000 dans tout le pays. Partout un ton de révolte contre la politique de casse sociale du gouvernement, partout un ton déterminé pour exiger des augmentations de salaires, partout aussi un peuple à l’honneur, le peuple Palestinien ! Gaza, Gaza, le peuple de France est avec toi !
Femmes Egalité participait avec stand puis cortège dans les manifestations à Paris et à Grenoble. Discussions, diffusion de notre flyer, signatures des cartes postales qui interpellent E. Macron en exigeant des sanctions contre Israël. Le N° 100 de notre Revue a bien intéressé les participant.es. Dans le cortège parisien nous avons défilé dans le bloc unitaire de solidarité avec le peuple palestinien.
Nos mots d’ordre ont résonné tout au long de nos manifestations :
Métiers féminisés, mal payées, surexploitées Les salaires, Il faut les augmenter
Nous voulons, des augmentations des salaires, des pensions et des allocations
NON à la Guerre, NON à l’exploitation Françaises et immigrées, Ensemble il faut lutter
De l’argent pour étudier De l’argent pour la santé Pas pour réprimer, ni pour bombarder
Liberté pour s’exprimer et lutter Liberté publiques/ faut pas y toucher
De Mayotte à Kanaky D’Argentine à Palestine SOLIDARITE
Contre une démocratie bâillonnée, défendons les libertés publiques Tribune collective
Ces derniers jours ont été marqués par une nette aggravation des atteintes à la liberté syndicale, aux libertés d’expression et de manifestation. L’accumulation convergente de divers moyens de répression et d’intimidation contre des acteurs du débat public, en raison de leur positionnement sur les termes du conflit israélo-palestinien, constitue une limitation inacceptable du pluralisme démocratique.
Après l’appel à interdiction systématique des « manifestations pro-palestiniennes » lancé par Gérald Darmanin à l’automne 2023, immédiatement recadré par le Conseil d’État, des centaines d’amendes et de nombreux placements en garde à vue ont été décidés, notamment à l’encontre de personnes racisées.
Les atteintes aux libertés ont désormais franchi de nouveaux caps : l’interdiction administrative – finalement suspendue – de la marche du 21 avril 2024 et l’interdiction par arrêté préfectoral, notamment pour risque de « trouble à l’ordre public » d’une conférence organisée par l’association Libre Palestine ».
À ces interdictions s’ajoutent les convocations par les services de police de l’une de ses intervenantes, par ailleurs candidate aux élections européennes ainsi que d’une présidente de groupe parlementaire, lesquelles interviennent après l’ouverture de plusieurs autres enquêtes judiciaires contre des militant·es, membres d’organisations syndicales (CGT, Solidaires, Sud Rail, Sud Aérien) et politiques pour des faits d’apologie du terrorisme.
Dans ce contexte, nous exprimons notre plus vive préoccupation devant des interprétations extensives et aléatoires du délit d’apologie du terrorisme et de la notion d’ « ordre public », ayant pour objet ou pour effet d’intimider lourdement des militants associatifs, syndicaux ou politiques.
Nous tenons ainsi à alerter l’ensemble des acteurs institutionnels concernés, de même que l’opinion publique, quant à l’existence de mécanismes de procédures bâillons ayant pour conséquence, in fine, l’éviction de certain·es militant·es associatifs, syndicaux ou politiques du débat public.
L’accumulation de décisions de ce type de la part des autorités administratives, policières et judiciaires s’inscrit dans un mouvement plus large qui tend à réprimer des formes toujours plus diversifiées de contestation sociale ou politique. Ces tentatives d’intimidation se font au demeurant à l’aide d’outils juridiques toujours plus nombreux (interdictions de manifester, gardes-à-vue préventives, tentatives de dissolutions ou retraits d’agrément ou de subventions d’associations, etc.). Leur dévoiement est d’ailleurs dénoncé par l’ONU, le Conseil de l’Europe, le Défenseur des droits et les organisations de défense des droits humains.
Les moyens préventifs, coercitifs et répressifs ne doivent pas servir à orienter ou restreindre le débat public. Nous appelons l’ensemble des magistrat·es à redoubler de vigilance afin de ne pas réduire la justice à un outil de censure du débat démocratique, alors qu’elle est censée être le dernier rempart des libertés publiques et individuelles.
Nous réaffirmons son rôle fondamental de contrôle du respect des garanties prévues par le code de procédure pénale et par la Convention européenne des droits de l’Homme, spécifiquement lorsqu’il est fait recours à des mesures privatives de liberté telles que la garde-à-vue. Le principe d’interprétation stricte de la loi pénale commande aux magistrat·es de se prémunir contre toute interprétation extensive des textes d’incriminations de ces infractions.
Nous exprimons, par suite, notre attachement à une conception ouverte et équilibrée de la liberté d’expression et de contestation en démocratie, constitutionnellement protégées.
Le 26 avril 2024
Premier·es signataires
Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme (LDH)
Sophie Binet, secrétaire générale de la Confédération Générale du Travail (CGT)
Fatima-Ezzahra Benomar, présidente de Coudes à Coudes
Magda Jouini, militante du Front de Mères et actrice de terrain
Raphaël Kempf, avocat
Pierre Khalfa, économiste, Fondation Copernic
Fadi Kassem, Pôle de Renaissance communiste en France
Lisa Lap, Le Média
Léna Lazare, membre des Soulèvements de la terre
Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
Claire Le Strat, politiste, CoudeS à CoudeS
Carlos Lopez, membre du CDFN de la FSU
Frédéric Lordon, philosophe et économiste
Caroline Mecary, Fondation Copernic
Jean Malifaud, Fondation Copernic
Christian Martinez Perez, CGT, sociologue
Bertrand Mertz, avocat
Ugo Palheta, MCF à l’Université de Lille
Lisa Noyal, journaliste indépendante
Dominique Paturel, PEPS
Willy Pelletier, sociologue
Pablo Pillaud-Vivien, Regards
Edwy Plenel, journaliste (Mediapart)
Juliette Polya-Somogyi, co-fondatrice de ODED 32 (Observatoire des Extrêmes Droites (Gers)
Raymonde Poncet, EÉLV Les Écologistes
Lorraine Questiaux, avocate
Lana Sadeq, Forum Palestine Citoyenneté
Éléonore Schmitt, Union étudiante
Laurent Sorel, conseiller de Paris FI
Karel Talali, Union Étudiante
Stéphane Tassel, secrétaire national FSU
Gwenn Thomas-Alves, Union Syndicale Lycéenne
Anne Tuaillon, présidente de l’AFPS
Louis Weber, Les Editions du Croquant
Pedro Vianna, poète, homme de théâtre
------------------------------------------------------------------------------- 27 avril 2024
LIRE LA SUITE --------------------------------------------------------------- Le 19 avril 2024 Attaque contre les libertés démocratiques : la solidarité avec la Palestine condamnée !
Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de l'Union départementale de la CGT du Nord, poursuivi pour apologie du terrorisme, a été condamné le jeudi 18 avril par le tribunal correctionnel de Lille, à une peine de prison d’un an avec sursis. En cause, la publication d’un tract de soutien à la Palestine en octobre 2023. La CGT du Nord et Jean-Paul Delescaut ont fait appel de la décision. Il s’agit d’une condamnation de la solidarité avec le peuple palestinien qui représente une intimidation pour les personnes, les associations, syndicats qui manifestent leur soutien à un peuple... Nous manifestons à nouveau notre solidarité avec JP Delescaut et avec son syndicat la CGT.
Au moment où le génocide en cours contre le peuple palestinien se poursuit, au moment où les femmes, les enfants continuent à mourir sous les bombes de l’Etat d’Israël, ce sont les voix solidaires qui sont réprimées. La mobilisation pour le cessez-le feu immédiat et pérenne est plus que jamais à l’ordre du jour, l’exigence des sanctions contre l’Etat d’Israël aussi.
Dans une tribune publiée le 15 avril par le Club de Mediapart, de nombreuses personnalités syndicales et associatives ont apporté leur soutien au syndicaliste Jean-Pierre Delescault. Nous la reproduisons ici,ainsi que le communiqué de la CGT, publié suite à ce jugement indigne.
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TRIBUNE 15 AVRIL 2024 Tribune collective signée par Ana Azaria, président de Femmes Egalité
Les poursuites pour apologie du terrorisme ne doivent pas devenir un outil de répression politique
Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de la CGT du Nord est poursuivi pour apologie du terrorisme suite à un tract publié le 12 octobre à la suite des actes terroristes du Hamas. Comme la secrétaire administrative de l’union départementale, il a subi une interpellation musclée par des policiers cagoulés, devant ses enfants à 6h du matin, avec un menottage humiliant suivi de 6 heures de garde à vue.
Le jeudi 28 mars 2024 avait lieu son procès au tribunal correctionnel de Lille. 6 heures d’audience à décortiquer une phrase d’un tract de la CGT du Nord rédigé collectivement, et assumé par Jean-Paul en sa qualité de secrétaire général. 6 heures à scruter l’intention de ses rédacteurs. 6 heures à tenter, à partir de photos extraites de son profil Facebook, de faire passer Jean-Paul pour quelqu’un de violent, alors qu’il est aide-soignant et engagé depuis toujours dans l’aide et le soutien aux autres. 6 heures à tenter de faire dire à des virgules et à des points ce qu’ils ne disent justement pas, là où la parole de la CGT a toujours été celle de ses valeurs historiques, la condamnation de toute forme de violence et l’appel à la paix et à la solidarité. Le sens du communiqué était pourtant clair. Rendre hommage à toutes les victimes civiles de cet enchainement inexorable de violence meurtrière.
La procureure de la République a requis une condamnation à un an de prison avec sursis pour apologie du terrorisme. Une réquisition d’une gravité inédite, alors que jamais de telles peines n’ont été requises lors des multiples poursuites judiciaires contre les sorties racistes ou antisémites du rassemblement national. Alors une procédure logique ? Ou bien un procès qui s’inscrit dans un bien étrange moment de répression administrative et judiciaire de l’action syndicale et plus généralement de celle de la société civile ?
Respecter l’institution judiciaire n’implique pas de renoncer à une lecture des dynamiques et des forces qui sont à l’œuvre avant et pendant cette audience. Une audience singulière, car pour la première fois de son histoire, un représentant de la CGT était poursuivi pour apologie du terrorisme. Des poursuites suscitées par le préfet Georges-François Leclerc, ancien préfet du Nord, lui-même plusieurs fois condamné par le Tribunal Administratif de Nice pour ses mesures illégales contre les migrants à la frontière Italienne. Un préfet donneur d’ordre dans l’affaire des violences commises sur Geneviève Legay. Un préfet en conflit ouvert avec la CGT du Nord sur plusieurs mobilisations sociales et notamment celle des ouvrières de Vert Baudet. Une procédure qui s’inscrit à l’évidence dans la vague d’interdictions de manifestations de soutien aux palestiniens et de poursuites pour apologie du terrorisme à la suite d’une circulaire de la chancellerie ayant incité les parquets à poursuivre massivement les militants sur des projections politiques nauséabondes prêtant à des phrases des intentions contraires à celles de leurs rédacteurs. L’action judiciaire et politique est indispensable contre les comportements antisémites et racistes qui se sont multipliés après les attaques du 7 octobre et contre les glorifications du terrorisme.
Il est pour cela nécessaire que les autorités retrouvent la raison et cessent d’assimiler toute contestation politique ou sociale à du terrorisme. Le terrorisme tue, y compris en France. Le banaliser en traitant certains militants d’éco terroristes ou en en poursuivant d’autres devant les tribunaux c’est grave. A l’heure où certaines voix y compris à l’ONU n’hésitent plus à qualifier de Génocide le massacre en cours à Gaza, est-ce vraiment Jean-Paul Delescaut dont il faut faire le procès ? L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques n’est pas qu’une vue de l’esprit ou un moyen de défense. C’est une réalité de plus en plus prégnante et inquiétante.
Le 4 avril dernier, ce fut le tour de Kamel Brahimi, secrétaire Général de la CGT 93 d’être interpellé et placé en garde à vue pendant plus de 7 heures pour une simple participation à une manifestation symbolique et pacifique. Ce même 4 avril, Laurent Indrusiak, secrétaire général de la CGT de l’Allier comparaissait au tribunal de Montluçon avec deux autres militant·e·s suite à une opération escargot sans aucune dégradation matérielle. L’action du parquet et de l’Etat font désormais sens. Il s’agit d’entraver l’action syndicale par l’usage de moyens judiciaires disproportionnés et inadéquats.
L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques n’est pas qu’une vue de l’esprit ou un moyen de défense. C’est une réalité de plus en plus prégnante et inquiétante.Nous dénonçons cette nouvelle glissade autoritaire et appelons à raffermir nos liens historiques de solidarité pour faire barrage à toutes tentatives de fragilisation du contre-pouvoir fondamental que constitue la société civile.
Le 18 avril, date de la décision du tribunal correctionnel de Lille, nous, actrices et acteurs de la société civile, appelons avec la plus fermeté à la relaxe de de Jean-Paul Delescaut en solidarité avec les valeurs communes de fraternité de la CGT.
Signatures :
AZARIA Ana, présidente Femmes Égalité ; BAUDOIN Patrick, président de la Ligue des Droits de l'Homme LDH ; BEN SAID Mohamed, président Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives FTCR ; BINET Sophie, secrétaire générale de la CGT ; BUARD Vincent, président Confédération Internationale Solidaire et Ecologique CISE ; GEBUHRER Olivier, Co-animateur Une Autre Voix Juive UAVJ ; LE MARREC Jean-Paul, président Agir Contre le Colonialisme Aujourd'hui ACCA ; LE MIGNOT Renée, président honoraire Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples MRAP ; PICARD Alice, porte-parole ATTAC France ; STAMBUL Pierre, co-président Union des Juifs Français pour la Paix UJFP ; TUAILLON Anne, Présidente Association France Palestine Solidarité AFPS ; TESTE Benoit, secrétaire général Fédération Syndicale Unitaire FSU
COMMUNIQUE CGT "Tous et toutes solidaires de la CGT Nord et de Jean-Paul Delescaut, son Secrétaire général"
APPEL
Ce 8 mars 2024 nous manifesterons avec les femmes et le peuple palestiniens dans le cœur
EGALITE EST SIGNATAIRE DE CET APPEL
Non à la loi Immigration On ne baissera pas les bras !
21 janvier Plus de 100 000 personnes dans tout le pays contre la loi immigration Des dizaines des milliers de manifestants à Paris, 150 manifestations et rassemblements pour exiger le retrait de la loi Immigration ! Femmes Egalité était de la partie à Paris, Grenoble, Strasbourg, Lyon.
Loi immigration, loi raciste. On n’en veut pas, on la combat, Retrait, retrait, retrait de la loi !
Aides à domicile, "premières de corvée, Régularisez !"
Loi immigration, loi raciste, on n’en veut pas, on la combat ! Après le succès des manifestations du 14 janvier, continuons la mobilisation
Nous étions des milliers dans la rue dans plusieurs villes du pays. Nous avons montré la force et la détermination de celles et ceux qui refusent cette loi raciste et réactionnaire. Nous étions des milliers à Paris,aux côtés de celles et ceux avec qui nous nous battons depuis longtemps pour l’accueil des étrangers en France, pour la régularisation des sans-papiers, pour la solidarité entre les français.es et les Immigré.es. Nous étions aux côtés des collectifs de sans-papiers, des associations avec qui nous travaillons coudes à coudes, pour : - soutenir les travailleuses sans papiers, les femmes sans papiers, - pour arracher des rendez-vous à la préfecture, - pour faire les dossiers de régularisation, - pour l’accueil des enfants et leur inscription dans les écoles, - contre les OQTF. Cimade, Resf, Femmes de la terre etc, toutes étaient là. Ensemble nous avons battu le pavé pour crier notre colère contre cette loi raciste, réactionnaire, qu’on ne veut pas. Un cortège dynamique est fourni s’est créé dans lequel se sont retrouvés des travailleuses sans papiers et celles qui se sont battues pour être régularisées, des syndicalistes, des assistantes sociales, des enseignantes, et bien sûr les militantes d’Egalité, toutes et tous autour de notre banderole, nos mots d’ordre scandés au méga et de vives voix, nos panneaux. Nous sommes arrivées un créer un pôle très combatif avec les amis de la FTCR et leur banderole « Pour le droit de vote des étrangers » et des nombreux travailleurs magrébins. De nombreuses militantes antiracistes, comme celles du CNDF, ont fait un bout de chemin avec nous. Loi Immigration, loi raciste, on n’en veut pas, on la combat retentissait dans la manif ou encore Française et immigrées, avec ou sans papiers, c’est ensemble qu’il faut lutter. Les cortèges des collectifs sans papiers, des travailleurs sans papiers, du Dal et de Droits devant, étaient compacts et tenaces.
Les drapeaux et panneaux de Femmes Egalité étaient aussi dans les manifestations deGrenoble, Strasbourg, Lyon.
Comme nous l’avons écrit, scandé, déclaré aux médias présents : Nous restons mobilisées contre cette loi, nous ne baissons pas les bras !