Des centaines d’actions dans les entreprises et dans les quartiers, des manifestations, rassemblements, meetings et votations revendicatives à plusieurs endroits.
Un rassemblent à la Place de la République avec des prises de parole et une foule des témoignages des travailleuses en lutte, des femmes dénonçant les violences et réaffirmant notre détermination à défendre nos libertés.
Manifestation à Paris, compacte et combative, 8000 participants.
Un 8 Mars, axé sur les revendications des femmes travailleuses, notamment sur l’exigence d’égalité salariale.
Un 8 mars inédit, une belle démonstration d’unité et de lutte entre les associations féministes, syndicats, militantes et militants politiques.
Notre organisation a participé à plusieurs initiatives
Les votations revendicatives sur les exigences des femmes ont démarré avant le 8 mars. Malgré une pluie battante, les Femmes d'Egalité étaient dans les marchés à Nanterre, Pessac, dans la passerelle accédant au centre commercial Grand Place à Grenoble (où le personnel du centre, sorti à la pause, a aussi voté !), au centre commercial de Boissy Saint Léger.
Très bon acceuil et des discussions intéressantes partout ...
Notre colère est grande et elle n’est pas prête à se tarir !
Nous partageons la révolte des proches de Théo, de tous les jeunes qui continuent à se mobiliser pour exiger que justice soit faite !
« Contrôle musclé », « Interpellation virile », « Accident », « Acte involontaire », « Manque d’expérience », « Manque de Formation », …combien de termes pour cacher un VIOL !
En tant qu’organisation de Femmes nous protestons énergiquement contre toute cette pantomime qui couvre un acte brutal et odieux contre un jeune homme.
Le viol est un crime et la place d’un violeur, que la victime soit une femme ou un homme ou que le violeur porte ou pas l’uniforme, est en prison !
Nous saluons le courage de Théo de l’avoir dénoncé et savons bien toutes les pressions qui seront faites pour le faire douter et le faire taire.
En tant qu'organisation de femmes, nous voulons aussi rendre hommage au courage et à la détermination des soeurs et des mères qui ont ces derniers temps pris souvent l'initiative des mobilisations contre l’impunité de la police. Nous leur exprimons toute notre solidarité et avec elles, nous exigeons des sanctions contre les auteurs des violences policières.
La place que la société réserve à notre jeunesse ne doit pas être l’humiliation, les jeunes noirs et arabes sont vingt fois plus souvent contrôlés que les autres jeunes.
La place que la société réserve à un jeune, ne doit pas être dans un cercueil, justice aussi pour Adama, Rémy, Zyed et Bouna, Amine,…et tant d’autres victimes de la police.
Dans nos cités et nos quartiers et particulièrement depuis l’état d’urgence, la police multiplie les provocations, les actes racistes, les insultes et les coups. Discriminations incessantes, mépris affiché, stigmatisation, harcèlement sont le lot quotidien pourvu qu’on soit jeune, noir ou arabe, ou femme voilée… Il faut que ça s’arrête !
Enfin, nous appelons à renforcer la solidarité entre les mouvements issus des quartiers, et les mouvements militants, associatifs et syndicaux dont des membres ont aussi été victimes de déni de droits, de répression et de violences policières suite à la criminalisation croissante de leurs actions, notamment lors des mobilisations contre la loi El Khomri.
Et si nous parlons de "renforcer" c'est que ces divers mouvements ne sont pas cloisonnés. Il a toujours existé des personnes qui participaient à tous ces engagements à la fois.
C'est important de le souligner dans un contexte où les tentatives de diviser la population se multiplient.
Le Comité National
17 février 2017
Soyons nombreuses et nombreux
Dimanche 19 mars 14h place de la Nation
Marche Nationale pour la Justice et pour la Dignité
CONTRE LE RACISME, LES VIOLENCES POLICIERES,
LA HOGRA, LA CHASSE AUX MIGRANT-E-S
Organisation de Femmes Egalité
Pour l’émancipation et le progrès social
www.femmes-egalite.org femmesegalite@yahoo.com
Ce communiqué est à télécharger et à diffuser largement _______________________
11 février, rassemblement massif, combatif, tonifiant,... des jeunes, des milliers de jeunes garçons et filles révoltés, la famille de Théo, des mères de famille, des habitants des quartiers qui se bousculaient pour prendre la parole, pour une fois qu'on ne la leur confisquait pas...
Quand elles ou ils parlaient, c’était pour exprimer des souffrances et des préoccupations qu'ils savaient partagées par les participants.
Des rappeurs, des militants, des associations, des organisations ont dénoncé les violences policières, la politique coloniale de la France,…
Les mots étaient forts et venaient facilement, l'assistance était attentive et réactive.
Que l'on est loin de ce que nous montrent les grands médias mettant en avant les vitres cassées !
Continuons et redoublons la mobilisation
contre les violences policières
Justice pour Théo
Intervention de Femmes Egalité au rassemblement
du 11 février à Bobigny
« Comme vous toutes et tous ici nous exigeons que justice soit rendue, grâce à tous les moyens juridiques possibles, et dans les délais les plus brefs possible.
Nous sommes venues soutenir Théo, sa famille et les familles de toutes les victimes de violences policières.
Et en tant qu'organisation de femmes nous voulons rendre hommage au courage et à la détermination des sœurs et des mères qui ont ces derniers temps pris souvent l'initiative des mobilisations.
Nous aussi nous tenons à dénoncer, une fois de plus, une fois de trop, à l'occasion d'un événement particulièrement révoltant : le viol de Théo par la police , les violences, la répression, le mépris, le racisme, la xénophobie, la stigmatisation dont est victime la population des quartiers, et en première ligne la jeunesse.
Des phénomènes qui existent depuis longtemps mais qui se sont amplifiés depuis l'instauration de l'état d'urgence.
Enfin nous appelons à renforcer la solidarité entre les mouvements issus des quartiers, et les mouvements militants et syndicaux dont des membres ont aussi été victimes de déni de droits, de répression et de violences policières suite à la criminalisation croissante de leurs actions, notamment lors des mobilisations contre la loi El Khomri.
Et si nous parlons de "renforcer" c'est que ces divers mouvements ne sont pas cloisonnés. Il a toujours existé des personnes qui participaient à tous ces engagements à la fois.
C'est important de le souligner dans un contexte où les tentatives de diviser la population se multiplient.
Plus que jamais, toutes et tous, familles, collectifs de citoyennes et des citoyens, associations de défense des droits humains, mouvements des quartiers, organisations militantes et syndicales, unissons-nous pour exiger le respect de nos droits »
Maya Surduts, militante féministe, nous a quittées hier !
Présidente de la Coordination des Associations pour le Droit à l'Avortement et la Contraception (CADAC), co-porte parole du Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), elle a animé depuis des décennies la lutte des femmes en France pour leurs droits.
Consciente des conséquences du néolibéralisme sur la situation des femmes travailleuses, elle a été présente pour soutenir leur lutte ; plus particulièrement, nous avons lutté avec Maya et le CNDF dans le cadre de la campagne sur « l’Egalité salariale entre les Femmes et les Hommes…Maintenant ! ».
Sa forte personnalité, son engagement résolu, sa perception politique des situations étaient des qualités qui la caractérisaient. Figure incontournable du féminisme, elle a su imposer la défense des droits des femmes dans le débat politique et social ; pour elle, le féminisme ne pouvait pas être étranger au mouvement social.
Sa place dans le combat des femmes va nous manquer. Mais son engagement restera dans nos mémoires et dans nos actions.
Nous présentons toutes nos condoléances aux militantes du CNDF et de la CADAC.
Ana AZARIA Présidente Organisation de Femmes Egalité
Notre cortège, très mouillé mais très déterminé dans le manifestations du 31 mars !
Attention ! les horaires de l'exposition de Nanterre changent Horaires : Vendredi 18 mars et samedi 19 mars 2016 de 14h à 18h
Attention ! les horaires de l'exposition de Nanterre changent Horaires : Vendredi 18 mars et samedi 19 mars 2016 de 14h à 18h
Comité Flora Tristan à Pessac :
Vernissage et Visite commentée le mardi 22 mars à partir de 18h.
Visites le lundi 21 mars de 18h à 19h et du mardi 22 mars au vendredi 25 entre 14h et 19h à l' Espace Social et d'animation Alain Coudert 28 rue de l'Horloge à Pessac (tram B St Saige)
Comité Louise Michel à Strasbourg du 8 au 11 mars : Au galet 4 avenue Tolstoi 67200 Strasbourg
Comité Clara Zetkin à Paris
Du 07 mars au 12 mars : Au Centre d’animation Ken Saro-Wiwa63 rue de Buzenval – 75020 Paris
Comité Lucie Baud Grenoble Samedi 12 mars 14h salle 13 place Kogan 38100 Grenoble
Comité Lucie Aubrac de Villefranche
Rencontre conviviale avec expo, film, échanges , goûter... Dimanche 13 mars à 15h Au foyer d'accueil 114 bd Gambetta Villefranche
Samedi 12 mars
DÉFENDONS NOS LIBERTÉS !
14h M° Saint-Michel : manifestation vers la place du Panthéon
Le collectif “Ni guerres, ni état de guerre” a été créé, il regroupe diverses organisations, collectifs, syndicats, associations et personnes. Femmes Egalité en fait partie.
A l’occasion de la journée internationale des migrantEs,
plus que jamais :
MigrantEs :Bienvenue
NOUS APPELONS À MANIFESTER
LE SAMEDI 19 DÉCEMBRE 2015 À 15H
AU DÉPART DE BARBES(ARRIVÉE PLACE DE LA RÉPUBLIQUE)
Un drame se déroule aux portes de l’Europe. Fuyant les guerres et les crises des millions de personnes quittent leur pays. Des milliers d’entre elles viennent trouver refuge vers l’Europe. La seule réponse qui leur est faite est la fermeture des frontières.
Des drames se déroulent aussi au cœur de l’Europe. Aujourd’hui à Calais près de 7 000 personnes vivent dans des conditions effroyables, tandis qu’à Paris nombre de migrantEs se retrouvent à la rue. Nous ne pouvons accepter que des gens soient condamnés à vivre dans de telles conditions.
Nous dénonçons les politiques française et européenne qui créent ces situations à Calais comme aux portes de l’Europe.
Nous demandons immédiatement des conditions d’accueil dignes pour tous et toutes. Qu’ils/elles soient nomméEs réfugiéEs, migrantEs ou sans-papiers, nous exigeons des droits égaux pour touTEs, des titres de séjour, l’accès aux soins et au logement.
Aujourd’hui l’Europe a fait la preuve de son incurie. Il faut supprimer le règlement de Dublin et démanteler Frontex qui sont les premières causes des drames que vivent aujourd’hui les migrants.
NOUS VOUS INVITONS A VENIR TRÈS NOMBREUSES
Suite aux résultats du premier tour des élections régionales
Luttes et solidarité sont le meilleur rempart contre les reculs sociaux et l’avancée de la réaction !
C’est à nouveau l’abstention qui caractérise le résultat du premier tour des élections régionales !
Mais pourquoi la majorité des électeurs refusent de se déplacer lors d’une nouvelle consultation électorale ? Promesses non tenues, propositions politiques qui ne représentent pas de solutions pour les femmes et les hommes des milieux populaires ! Dans les banlieues des grandes villes, dans les quartiers populaires, l’abstention atteint 60, voire 70%. Le nombre d’abstentionnistes, si l’on y ajoute les votes blancs et nuls, atteint 22 millions. En plus des abstentionnistes, il faut compter les exclu-e-s du vote car immigrés. Cela fait du monde!
Cette abstention exprime la colère et le désarroi des milieux populaires.
Oui, la colère est grande face aux ravages causés par la politique néolibérale : nous la constatons tous les jours au contact des femmes des milieux populaires dans nos quartiers ou au travail ; elles vivent durement les effets des politiques d’austérité conduites depuis des années par les gouvernements successifs. Politiques que François Hollande et ses gouvernements ont accéléré ; les attaques et les coups tombent contre le monde du travail : travail du dimanche imposé, bas salaires bloqués, précarité, retraites amputées, chômage… Les services publics sont démantelés, pans après pans, les conditions de vie sont dégradées. Se soigner devient de plus en plus difficile, se loger décemment, c’est quasiment mission impossible.
Les attentats de janvier puis ceux de novembre ont aggravé l’ambiance ; gouvernement, partis politiques : PS, droite, extrême droite… ont développé une surenchère sécuritaire, votant la prolongation de l’Etat d’urgence, des propos multiples ont désigné l’étranger, le musulman, comme bouc émissaire… Contrôles d’identité quotidiens, perquisitions et mises en résidence surveillée abusives, arrestations et mises en garde à vue arbitraires, manifestations interdites, militantes et militants réprimés, poursuivis judiciairement …n’ont pas contribué à assainir la situation.
Ce contexte est mis à profit par le FN de Marine Le Pen qui arrive en tête dans 6 régions. Sans vouloir minimiser la gravité de ce résultat, nous constatons que la majorité des électrices et électeurs des milieux populaires ont choisi l’abstention plus que le vote FN pour exprimer leur désaccord !
Le populisme du FN trompe, il se dit proche du peuple et de ses préoccupations, mais son programme n’est que haine de l’étranger, division et régression sociale. Il prétend défendre les travailleuses et les travailleurs, mais ne propose aucune mesure contre le patronat ! En ce qui concerne les droits des femmes, même s’il affiche des contradictions apparentes entre ses représentantes pour mieux nous embrouiller, il prône le recul sur les droits, le retour des femmes au foyer au moyen d’un revenu parental, le refus de subventionner les associations telles que le Planning familial, il n’aborde pas la question des inégalités au travailet a l’intention d’enlever les allocations familiales réservées aux familles dont un parent au moins est français…
Le FN cherche les voix des femmes des milieux populaires mais ne leur propose que des reculs !
Néanmoins il n’est pas le seul à proposer des attaques contre les travailleuses et les familles populaires. Les partis qui se sont succédés au pouvoir, les ont mises en œuvre.
Pour faire face à l’avancée de la réaction, pour faire barrage aux mesures antisociales et antidémocratiques qu’on nous impose, ce sont nos engagements, nos actions pour défendre bec et ongles les intérêts des femmes des milieux populaires, pour défendre les libertés démocratiques ; ce sont nos luttes de résistance qui nous permettront de rester unies, soudées, solidaires, femmes de toutes origines.
Nous sommes convaincues que nos luttes et la solidarité sont le meilleur rempart contre l’avancée de la réaction !
Paris, 10 décembre 2015
Edito - Egalité n°76
Le 8 mars, c’est la journée internationale de luttes des femmes, l’occasion de nous retrouver collectivement, de pointer l’état de nos droits, de nos luttes et de nous organiser pour avancer. Le 8 mars est une occasion importante de célébrer les luttes que mènent les femmes partout dans le monde. Ce 8 mars 2016 arrive dans un contexte de tensions tant nationales qu’internationales, dans une situation grosse de changements, où les femmes subissent durement les politiques d’austérité et prennent de plein fouet les effets les plus néfastes. Ce 8 mars voit se dessiner le temps des colères accumulées qui se cristallisent sur la réforme du code du travail, vrai casse du siècle ! Les jeunes préparent leurs mobilisations ; ils ont compris que c’est leur avenir qui est bousculé et leurs droits bradés. Des résistances individuelles et collectives permettent des succès ; ce journal en est le témoin. Vous y lirez des multiples témoignages de celles qui ne baissent pas les bras face aux coups qui pleuvent tous les jours. Des résistances s’organisent, des collectifs se mettent en place, des pétitions s’enflamment et attirent des milliers de signatures,… Et les femmes ne sont pas en reste ; dans tous ces mouvements, elles jouent un rôle important, incontournable. Les femmes se battent pas à pas, se mêlent et doivent se mêler des questions de la vie sociale et politique car elles sont concernées. Sans la participation la plus large possible des femmes des milieux populaires, pas de mouvement d’ampleur !
Nous devons faire entendre nos voix de femmes et nous faire une place dans ces mouvements, apporter nos aspirations concrètes ; c’est légitime. Ceci ne divise pas, au contraire, c’est une force supplémentaire. Mais nous devons aussi travailler à l’unité des fronts de résistances qui sont en train d’émerger, c’est une condition de leurs succès. Nos soeurs du monde entier se lèvent et participent aux mouvements sociaux en Tunisie, au Maroc, en Grèce, au Burkina,… Les femmes en Palestine résistent aussi là où la vie quotidienne est une bataille de tous les jours. La solidarité internationale n’est pas un vain mot : c’est aussi le sens du 8 mars, cette journée célébrée par les femmes des peuples dans le monde entier. Et c’est dans tous ces mouvements, petits et grands, en France comme dans le monde, que nous puisons énergie et optimisme pour aller de l’avant ! Ce 8 mars, nous portons plus que jamais notre aspiration à une société de progrès, juste et égalitaire.
Et ce combat-là n’a pas de frontières.
Le Comité National Mars 2016 Egalité 76 - mars 2016
Communiqué
Notre Organisation de Femmes Egalité condamne fermement les attentats terroristes qui se sont produits hier soir dans Paris et à Saint Denis, faisant des très nombreux morts et blessés. Nous nous solidarisons pleinement avec les victimes, leurs familles, leurs proches.
Comment dissocier ces attentas de ce qui se passe au Moyen Orient, en Afrique ? Comment faire abstraction de la politique dans laquelle la France s’est embourbée avec des interventions militaires et des bombardements, notamment en Syrie ?
Ces attentats sont une riposte réactionnaire et ignoble à une politique de guerre qui fait, elle aussi, des milliers des morts civils.
En France, ce sont des hommes et des femmes du peuple, des jeunes qui ont été assassinés. Au Moyen Orient ce sont aussi les peuples qui sont massacrés, les femmes et les enfants en paient un lourd tribut.
Les bombardements ne viennent pas à bout des terroristes. Après l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie est à son tour bombardée et détruite et les terroristes ne faiblissent pas, leur influence progresse. C’est la politique de guerre, les populations anéanties, les pays détruits, la misère, qui alimentent le terrorisme.
Nous luttons pour une société où les rapports sociaux seront basés sur la justice, le respect, l’égalité des droits, une société sans agression impérialiste, sans terrorisme, une société solidaire des peuples.
Plus que jamais, combattons la politique de guerre du gouvernement français.
Plus que jamais renforçons l’unité entre les femmes, les hommes, les jeunes de notre peuple.
Plus que jamais développons la solidarité internationale avec les peuples agressés.