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7 mai, 9 mai...la SOLIDARITE avec le peuple palestinien ne baisse pas les bras !
Nous étions nombreuses et nombreux sur la place de la République pour dénoncer fermement les nouveaux bombardements de l’Etat d’Israël contre le peuple palestinien massé à Rafah ! Plus d’un millions des Palestiniens dont 600 000 enfants entassés à Rafah sont en situation d’urgence absolue. Israël à bloqué l’aide humanitaire et menace d’une nouvelle offensive d’ampleur. Les prises de parole se sont succédées, les jeunes étudiant.es. qui occupent les facs étaient très mobilisé.es,
L’exigence unanime de toutes et de tous : « CESSEZ LE FEU IMMEDIAT »
Tout le monde uni pour dire : « CE N’EST PAS UNE GUERRE C’EST UN GENOCIDE »
Dénonciation aussi unanime de : la répression pour étouffer les voix de celles et ceux qui dénoncent le génocide ; l’hypocrisie des chefs d’Etats qui dénoncent du « bout des lèvres » les atrocités commises par Israël sans prendre de mesures pour l’arrêter. « ISRAËL ASSASIN, MACRON COMPLICE », retentissait. STOP Livraison des armes, suspension SUSPENSION des coopérations : scientifique, culturelle, commerciale... CARREFOUR BOYCOT
PROCHAIN RENDEZ-VOUS
Samedi 18 mai Dimanche 02 juin Manifestations à l’occasion du départ de Nanterre 76ème anniversaire de la Nakba, de la Péniche des artistes à Paris 14H place de la République GAZA SUR SEINE
1° MAI Combatif : Amplifions les Luttes et la Solidarité
Malgré le temps maussade, toutes les annonces de pluie et tempête, la fermeture des stations de métro, l’important dispositif de CRS pour intimider, nous étions des milliers à défiler le premier mai à Paris, 50 000 selon la CGT et 200 000 dans tout le pays. Partout un ton de révolte contre la politique de casse sociale du gouvernement, partout un ton déterminé pour exiger des augmentations de salaires, partout aussi un peuple à l’honneur, le peuple Palestinien ! Gaza, Gaza, le peuple de France est avec toi !
Femmes Egalité participait avec stand puis cortège dans les manifestations à Paris et à Grenoble. Discussions, diffusion de notre flyer, signatures des cartes postales qui interpellent E. Macron en exigeant des sanctions contre Israël. Le N° 100 de notre Revue a bien intéressé les participant.es. Dans le cortège parisien nous avons défilé dans le bloc unitaire de solidarité avec le peuple palestinien.
Nos mots d’ordre ont résonné tout au long de nos manifestations :
Métiers féminisés, mal payées, surexploitées Les salaires, Il faut les augmenter
Nous voulons, des augmentations des salaires, des pensions et des allocations
NON à la Guerre, NON à l’exploitation Françaises et immigrées, Ensemble il faut lutter
De l’argent pour étudier De l’argent pour la santé Pas pour réprimer, ni pour bombarder
Liberté pour s’exprimer et lutter Liberté publiques/ faut pas y toucher
De Mayotte à Kanaky D’Argentine à Palestine SOLIDARITE
Contre une démocratie bâillonnée, défendons les libertés publiques Tribune collective
Ces derniers jours ont été marqués par une nette aggravation des atteintes à la liberté syndicale, aux libertés d’expression et de manifestation. L’accumulation convergente de divers moyens de répression et d’intimidation contre des acteurs du débat public, en raison de leur positionnement sur les termes du conflit israélo-palestinien, constitue une limitation inacceptable du pluralisme démocratique.
Après l’appel à interdiction systématique des « manifestations pro-palestiniennes » lancé par Gérald Darmanin à l’automne 2023, immédiatement recadré par le Conseil d’État, des centaines d’amendes et de nombreux placements en garde à vue ont été décidés, notamment à l’encontre de personnes racisées.
Les atteintes aux libertés ont désormais franchi de nouveaux caps : l’interdiction administrative – finalement suspendue – de la marche du 21 avril 2024 et l’interdiction par arrêté préfectoral, notamment pour risque de « trouble à l’ordre public » d’une conférence organisée par l’association Libre Palestine ».
À ces interdictions s’ajoutent les convocations par les services de police de l’une de ses intervenantes, par ailleurs candidate aux élections européennes ainsi que d’une présidente de groupe parlementaire, lesquelles interviennent après l’ouverture de plusieurs autres enquêtes judiciaires contre des militant·es, membres d’organisations syndicales (CGT, Solidaires, Sud Rail, Sud Aérien) et politiques pour des faits d’apologie du terrorisme.
Dans ce contexte, nous exprimons notre plus vive préoccupation devant des interprétations extensives et aléatoires du délit d’apologie du terrorisme et de la notion d’ « ordre public », ayant pour objet ou pour effet d’intimider lourdement des militants associatifs, syndicaux ou politiques.
Nous tenons ainsi à alerter l’ensemble des acteurs institutionnels concernés, de même que l’opinion publique, quant à l’existence de mécanismes de procédures bâillons ayant pour conséquence, in fine, l’éviction de certain·es militant·es associatifs, syndicaux ou politiques du débat public.
L’accumulation de décisions de ce type de la part des autorités administratives, policières et judiciaires s’inscrit dans un mouvement plus large qui tend à réprimer des formes toujours plus diversifiées de contestation sociale ou politique. Ces tentatives d’intimidation se font au demeurant à l’aide d’outils juridiques toujours plus nombreux (interdictions de manifester, gardes-à-vue préventives, tentatives de dissolutions ou retraits d’agrément ou de subventions d’associations, etc.). Leur dévoiement est d’ailleurs dénoncé par l’ONU, le Conseil de l’Europe, le Défenseur des droits et les organisations de défense des droits humains.
Les moyens préventifs, coercitifs et répressifs ne doivent pas servir à orienter ou restreindre le débat public. Nous appelons l’ensemble des magistrat·es à redoubler de vigilance afin de ne pas réduire la justice à un outil de censure du débat démocratique, alors qu’elle est censée être le dernier rempart des libertés publiques et individuelles.
Nous réaffirmons son rôle fondamental de contrôle du respect des garanties prévues par le code de procédure pénale et par la Convention européenne des droits de l’Homme, spécifiquement lorsqu’il est fait recours à des mesures privatives de liberté telles que la garde-à-vue. Le principe d’interprétation stricte de la loi pénale commande aux magistrat·es de se prémunir contre toute interprétation extensive des textes d’incriminations de ces infractions.
Nous exprimons, par suite, notre attachement à une conception ouverte et équilibrée de la liberté d’expression et de contestation en démocratie, constitutionnellement protégées.
Le 26 avril 2024
Premier·es signataires
Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme (LDH)
Sophie Binet, secrétaire générale de la Confédération Générale du Travail (CGT)
Fatima-Ezzahra Benomar, présidente de Coudes à Coudes
Magda Jouini, militante du Front de Mères et actrice de terrain
Raphaël Kempf, avocat
Pierre Khalfa, économiste, Fondation Copernic
Fadi Kassem, Pôle de Renaissance communiste en France
Lisa Lap, Le Média
Léna Lazare, membre des Soulèvements de la terre
Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
Claire Le Strat, politiste, CoudeS à CoudeS
Carlos Lopez, membre du CDFN de la FSU
Frédéric Lordon, philosophe et économiste
Caroline Mecary, Fondation Copernic
Jean Malifaud, Fondation Copernic
Christian Martinez Perez, CGT, sociologue
Bertrand Mertz, avocat
Ugo Palheta, MCF à l’Université de Lille
Lisa Noyal, journaliste indépendante
Dominique Paturel, PEPS
Willy Pelletier, sociologue
Pablo Pillaud-Vivien, Regards
Edwy Plenel, journaliste (Mediapart)
Juliette Polya-Somogyi, co-fondatrice de ODED 32 (Observatoire des Extrêmes Droites (Gers)
Raymonde Poncet, EÉLV Les Écologistes
Lorraine Questiaux, avocate
Lana Sadeq, Forum Palestine Citoyenneté
Éléonore Schmitt, Union étudiante
Laurent Sorel, conseiller de Paris FI
Karel Talali, Union Étudiante
Stéphane Tassel, secrétaire national FSU
Gwenn Thomas-Alves, Union Syndicale Lycéenne
Anne Tuaillon, présidente de l’AFPS
Louis Weber, Les Editions du Croquant
Pedro Vianna, poète, homme de théâtre
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LIRE LA SUITE --------------------------------------------------------------- Le 19 avril 2024 Attaque contre les libertés démocratiques : la solidarité avec la Palestine condamnée !
Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de l'Union départementale de la CGT du Nord, poursuivi pour apologie du terrorisme, a été condamné le jeudi 18 avril par le tribunal correctionnel de Lille, à une peine de prison d’un an avec sursis. En cause, la publication d’un tract de soutien à la Palestine en octobre 2023. La CGT du Nord et Jean-Paul Delescaut ont fait appel de la décision. Il s’agit d’une condamnation de la solidarité avec le peuple palestinien qui représente une intimidation pour les personnes, les associations, syndicats qui manifestent leur soutien à un peuple... Nous manifestons à nouveau notre solidarité avec JP Delescaut et avec son syndicat la CGT.
Au moment où le génocide en cours contre le peuple palestinien se poursuit, au moment où les femmes, les enfants continuent à mourir sous les bombes de l’Etat d’Israël, ce sont les voix solidaires qui sont réprimées. La mobilisation pour le cessez-le feu immédiat et pérenne est plus que jamais à l’ordre du jour, l’exigence des sanctions contre l’Etat d’Israël aussi.
Dans une tribune publiée le 15 avril par le Club de Mediapart, de nombreuses personnalités syndicales et associatives ont apporté leur soutien au syndicaliste Jean-Pierre Delescault. Nous la reproduisons ici,ainsi que le communiqué de la CGT, publié suite à ce jugement indigne.
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TRIBUNE 15 AVRIL 2024 Tribune collective signée par Ana Azaria, président de Femmes Egalité
Les poursuites pour apologie du terrorisme ne doivent pas devenir un outil de répression politique
Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de la CGT du Nord est poursuivi pour apologie du terrorisme suite à un tract publié le 12 octobre à la suite des actes terroristes du Hamas. Comme la secrétaire administrative de l’union départementale, il a subi une interpellation musclée par des policiers cagoulés, devant ses enfants à 6h du matin, avec un menottage humiliant suivi de 6 heures de garde à vue.
Le jeudi 28 mars 2024 avait lieu son procès au tribunal correctionnel de Lille. 6 heures d’audience à décortiquer une phrase d’un tract de la CGT du Nord rédigé collectivement, et assumé par Jean-Paul en sa qualité de secrétaire général. 6 heures à scruter l’intention de ses rédacteurs. 6 heures à tenter, à partir de photos extraites de son profil Facebook, de faire passer Jean-Paul pour quelqu’un de violent, alors qu’il est aide-soignant et engagé depuis toujours dans l’aide et le soutien aux autres. 6 heures à tenter de faire dire à des virgules et à des points ce qu’ils ne disent justement pas, là où la parole de la CGT a toujours été celle de ses valeurs historiques, la condamnation de toute forme de violence et l’appel à la paix et à la solidarité. Le sens du communiqué était pourtant clair. Rendre hommage à toutes les victimes civiles de cet enchainement inexorable de violence meurtrière.
La procureure de la République a requis une condamnation à un an de prison avec sursis pour apologie du terrorisme. Une réquisition d’une gravité inédite, alors que jamais de telles peines n’ont été requises lors des multiples poursuites judiciaires contre les sorties racistes ou antisémites du rassemblement national. Alors une procédure logique ? Ou bien un procès qui s’inscrit dans un bien étrange moment de répression administrative et judiciaire de l’action syndicale et plus généralement de celle de la société civile ?
Respecter l’institution judiciaire n’implique pas de renoncer à une lecture des dynamiques et des forces qui sont à l’œuvre avant et pendant cette audience. Une audience singulière, car pour la première fois de son histoire, un représentant de la CGT était poursuivi pour apologie du terrorisme. Des poursuites suscitées par le préfet Georges-François Leclerc, ancien préfet du Nord, lui-même plusieurs fois condamné par le Tribunal Administratif de Nice pour ses mesures illégales contre les migrants à la frontière Italienne. Un préfet donneur d’ordre dans l’affaire des violences commises sur Geneviève Legay. Un préfet en conflit ouvert avec la CGT du Nord sur plusieurs mobilisations sociales et notamment celle des ouvrières de Vert Baudet. Une procédure qui s’inscrit à l’évidence dans la vague d’interdictions de manifestations de soutien aux palestiniens et de poursuites pour apologie du terrorisme à la suite d’une circulaire de la chancellerie ayant incité les parquets à poursuivre massivement les militants sur des projections politiques nauséabondes prêtant à des phrases des intentions contraires à celles de leurs rédacteurs. L’action judiciaire et politique est indispensable contre les comportements antisémites et racistes qui se sont multipliés après les attaques du 7 octobre et contre les glorifications du terrorisme.
Il est pour cela nécessaire que les autorités retrouvent la raison et cessent d’assimiler toute contestation politique ou sociale à du terrorisme. Le terrorisme tue, y compris en France. Le banaliser en traitant certains militants d’éco terroristes ou en en poursuivant d’autres devant les tribunaux c’est grave. A l’heure où certaines voix y compris à l’ONU n’hésitent plus à qualifier de Génocide le massacre en cours à Gaza, est-ce vraiment Jean-Paul Delescaut dont il faut faire le procès ? L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques n’est pas qu’une vue de l’esprit ou un moyen de défense. C’est une réalité de plus en plus prégnante et inquiétante.
Le 4 avril dernier, ce fut le tour de Kamel Brahimi, secrétaire Général de la CGT 93 d’être interpellé et placé en garde à vue pendant plus de 7 heures pour une simple participation à une manifestation symbolique et pacifique. Ce même 4 avril, Laurent Indrusiak, secrétaire général de la CGT de l’Allier comparaissait au tribunal de Montluçon avec deux autres militant·e·s suite à une opération escargot sans aucune dégradation matérielle. L’action du parquet et de l’Etat font désormais sens. Il s’agit d’entraver l’action syndicale par l’usage de moyens judiciaires disproportionnés et inadéquats.
L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques n’est pas qu’une vue de l’esprit ou un moyen de défense. C’est une réalité de plus en plus prégnante et inquiétante.Nous dénonçons cette nouvelle glissade autoritaire et appelons à raffermir nos liens historiques de solidarité pour faire barrage à toutes tentatives de fragilisation du contre-pouvoir fondamental que constitue la société civile.
Le 18 avril, date de la décision du tribunal correctionnel de Lille, nous, actrices et acteurs de la société civile, appelons avec la plus fermeté à la relaxe de de Jean-Paul Delescaut en solidarité avec les valeurs communes de fraternité de la CGT.
Signatures :
AZARIA Ana, présidente Femmes Égalité ; BAUDOIN Patrick, président de la Ligue des Droits de l'Homme LDH ; BEN SAID Mohamed, président Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives FTCR ; BINET Sophie, secrétaire générale de la CGT ; BUARD Vincent, président Confédération Internationale Solidaire et Ecologique CISE ; GEBUHRER Olivier, Co-animateur Une Autre Voix Juive UAVJ ; LE MARREC Jean-Paul, président Agir Contre le Colonialisme Aujourd'hui ACCA ; LE MIGNOT Renée, président honoraire Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples MRAP ; PICARD Alice, porte-parole ATTAC France ; STAMBUL Pierre, co-président Union des Juifs Français pour la Paix UJFP ; TUAILLON Anne, Présidente Association France Palestine Solidarité AFPS ; TESTE Benoit, secrétaire général Fédération Syndicale Unitaire FSU
COMMUNIQUE CGT "Tous et toutes solidaires de la CGT Nord et de Jean-Paul Delescaut, son Secrétaire général"
APPEL
Ce 8 mars 2024 nous manifesterons avec les femmes et le peuple palestiniens dans le cœur
EGALITE EST SIGNATAIRE DE CET APPEL
Non à la loi Immigration On ne baissera pas les bras !
21 janvier Plus de 100 000 personnes dans tout le pays contre la loi immigration Des dizaines des milliers de manifestants à Paris, 150 manifestations et rassemblements pour exiger le retrait de la loi Immigration ! Femmes Egalité était de la partie à Paris, Grenoble, Strasbourg, Lyon.
Loi immigration, loi raciste. On n’en veut pas, on la combat, Retrait, retrait, retrait de la loi !
Aides à domicile, "premières de corvée, Régularisez !"
Loi immigration, loi raciste, on n’en veut pas, on la combat ! Après le succès des manifestations du 14 janvier, continuons la mobilisation
Nous étions des milliers dans la rue dans plusieurs villes du pays. Nous avons montré la force et la détermination de celles et ceux qui refusent cette loi raciste et réactionnaire. Nous étions des milliers à Paris,aux côtés de celles et ceux avec qui nous nous battons depuis longtemps pour l’accueil des étrangers en France, pour la régularisation des sans-papiers, pour la solidarité entre les français.es et les Immigré.es. Nous étions aux côtés des collectifs de sans-papiers, des associations avec qui nous travaillons coudes à coudes, pour : - soutenir les travailleuses sans papiers, les femmes sans papiers, - pour arracher des rendez-vous à la préfecture, - pour faire les dossiers de régularisation, - pour l’accueil des enfants et leur inscription dans les écoles, - contre les OQTF. Cimade, Resf, Femmes de la terre etc, toutes étaient là. Ensemble nous avons battu le pavé pour crier notre colère contre cette loi raciste, réactionnaire, qu’on ne veut pas. Un cortège dynamique est fourni s’est créé dans lequel se sont retrouvés des travailleuses sans papiers et celles qui se sont battues pour être régularisées, des syndicalistes, des assistantes sociales, des enseignantes, et bien sûr les militantes d’Egalité, toutes et tous autour de notre banderole, nos mots d’ordre scandés au méga et de vives voix, nos panneaux. Nous sommes arrivées un créer un pôle très combatif avec les amis de la FTCR et leur banderole « Pour le droit de vote des étrangers » et des nombreux travailleurs magrébins. De nombreuses militantes antiracistes, comme celles du CNDF, ont fait un bout de chemin avec nous. Loi Immigration, loi raciste, on n’en veut pas, on la combat retentissait dans la manif ou encore Française et immigrées, avec ou sans papiers, c’est ensemble qu’il faut lutter. Les cortèges des collectifs sans papiers, des travailleurs sans papiers, du Dal et de Droits devant, étaient compacts et tenaces.
Les drapeaux et panneaux de Femmes Egalité étaient aussi dans les manifestations deGrenoble, Strasbourg, Lyon.
Comme nous l’avons écrit, scandé, déclaré aux médias présents : Nous restons mobilisées contre cette loi, nous ne baissons pas les bras !
HALTE AU MASSACRE – CESSEZ LE FEU INMEDIAT 22 OCTOBRE, NOUS ETIONS DES DIZAINES DE MILLIERS A PARIS, La Place de la République, était remplie du monde. Nous respirions à grand poumons la Solidarité avec le peuple palestinien. Les mots d’ordres retentissaient avec force, nous avons casser nos voix pour les scander. Vive la lutte du peuple palestinien, Nous sommes toutes des Palestiniennes, Enfants de Gaza, enfants de Palestine, C’est l’humanité qu’on assassine - Halte au massacre, Cessez le feu immédiat, Apartheid, occupation, colonisation ça suffit L’appel du « Collectif pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens » avait permis de réunir des nombreuses associations, syndicats, organisations politiques, collectifs, Plusieurs parmi eux ont pris la parole dont des groupes palestiniens. C’est le président de l’AFPS qui est intervenu en premier suivi de l’ambassadrice de Palestine. L’intervention de notre présidente a été bien appréciée. Les militantes de Femmes Egalité étaient très nombreuses. La solidarité avec le peuple palestinien continue à s’exprimer, manifestations, assemblements ; réunions, projections de films.
Le 13 octobre dans tout le pays des dizaines de milliers de manifestants ont marché à l’appel de l’intersyndicale pour l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, pour l’égalité femmes - hommes. Femmes égalité était présente dans les manifestations de Paris, Strasbourg, Bordeaux, Grenoble Villefranche . A Paris, nous avons exprimé notre solidarité avec les femmes et le peuple palestinien : le drapeau palestinien flottait aux côtés des nôtres. Un de nos panneaux portés dans les cortèges proclamait, en référence à l’interdiction de toute manifestation de solidarité avec le peuple palestinien : « Liberté de s’exprimer, s’organiser, lutter. Le droit de manifester, faut pas y toucher ! »
Communiqué du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens - 12 octobre, 17h15
Interdiction du rassemblement de ce jeudi à 18h30 confirmée !
Nous annulons l'appel à rassemblement place de la République ce jeudi à 18h30
Le juge des référés a confirmé l'interdiction prononcée par la Préfecture de Paris.
La population civile de Gaza vit la terreur sous les bombardements incessants de l'armée israélienne, en état de siège total. Les Palestiniens et les Palestiniennes de Cisjordanie sont attaqués, placés en état de siège dans plusieurs endroits.
Nous poursuivons l'action pour le soutien au peuple palestinien. Facebook du collectif
Marchons toutes et tous ensemble le 23 septembre Pour la fin du racisme systémique, des violences policières, pour la justice sociale et les libertés publiques
Nous étions nombreuses et nombreux ce matin à la conférence de presse qui s’est tenue à la Bourse de travail, à Paris Les prises de parole des representant.es de trois « pôles » signataires de l’appel unitaire : Collectifs des quartiers populaires et de victimes de violences policières- organisations syndicales et de jeunes – associations – partis politiques. Chacun.e des intervenant.es, avec sa trajectoire et sa spécificité, a expliqué son implication et sa solidarité avec la lutte contre le racisme systémique, les violences policières, pour la justice sociale et les libertés publiques. Tous ont donné rendez-vous le 23 septembre. Plusieurs manifestations auront lieu dans différentes villes.
Les representant.es des signataires de l’appel présent.es à la conférence de presse dont celles et ceux qui ont pris la parole.
Paris 26 août - Marche DARMANIN NE FERA PAS SA LOI Et en souvenir de St Bernard !
Depuis 27 ans, les Sans-papiers organisés en collectifs, continuent de lutter, se retrouvant chaque année devant l’église St Bernard. A l’appel des collectifs de Sans-Papiers : CISPM, CSP59, CSP75, CSP93, CSP 17e-St Just, CSP Paris 20, CTSPV, Droits Devant, de la Marche des Solidarités, de l’Ucij (Unis Uni·e·s contre l’immigration jetable), des nombreux cortèges colorés au rythme des tams-tams et scandant des mots d’ordres, ont battu le pavé. Femmes Egalité participait avec des travailleuses sans papiers pour dire Non à la loi Darmanin ! et exiger la Régularisation ! « Aides à domicile, premières de corvée. Régularisez ! » « On bosse ici, on vit ici, on reste ici. Ouvrez les guichets ! Régularisez »
Villefranche : Les salariés du pôle enfance de l'Agivr débraient et dénoncent leurs conditions de travail
Une trentaine d'employés étaient sur le piquet de grève, vendredi 25 août, pour protester contre la dégradation de leur situation. Elles et ils ont manifesté devant l'institut médico-éducatif. Leur métier : elles et ils accompagnent les jeunes en situation de handicap. Ils ont décidé de rendre publiques leurs revendications le jour de la réouverture du centre, à l’heure de la réunion de l’institution ; refusant de recommencer une année dans les mêmes conditions que la dernière !
Ils dénoncent l'opacité managériale, la dégradation du niveau de diplôme, les inquiétudes concernant les projets, les questions financières et les conditions de travail.
Au total, l'Agivr compte 340 salariés en CDI. la représentante CGT Santé et action sociale, Firouze Kherra affirme que le groupe aurait besoin d'une centaine de salariés supplémentaires, le pôle enfance, lui, en nécessiterait une vingtaine. « Ça ne date pas d'aujourd'hui puisque ça fait quatre ans qu'on subit ça et qu'on se mobilise."
Une absence de transparence à laquelle s'ajoute le manque de personnel qualifié, ce qui entraîne "de la souffrance" pour les salariés. "En 2022, on a eu une centaine de démissions sur l'association. Ce serait anecdotique si ça n'avait pas déjà été le cas l'année d'avant."
Des soutiens étaient à leurs côtés : Femme Egalité, Cgt, Pcf…